29 octobre 2012

farniente à Montanita... mais un sac en moins

Après avoir cru que l’Équateur était un pays riche nous avons pas mal déchanté en voyant la côte. En effet, on retrouve des vielles bicoques en béton défraîchi dont la moitié à l'air en construction et l'autre en ruine, tout cela avec une température plus fraîche et un ciel gris... Ambiance ambiance! Mais arrivé dans la petite ville de Montañita nous constatons avec un peu de soulagement qu'en tant que « village touristique » un petit effort cosmétique a tout de même été fait.
Après avoir trouvé un gîte nous découvrons un village de surfeurs et de routards baba cool désargentés fort sympathiques au final.

Le lendemain nous nous mettons au diapason du rythme de l'endroit en consacrant notre journée a ne rien faire, si ce n'est flâner. Le soir venu nous testons tout de même les échoppes à cocktail qui bordent les rues. Apprenant qu'une soirée reggae se déroule sur la plage mais Perrine ne se sentant pas trop chef, je décide d'y aller avec un israelien et deux anglais rencontrés plus tôt. Cette soirée fut fort agréable et je suis rentré fort tard et fort... joyeux dirons nous.



Le lendemain on book nos plongées et on (enfin surtout je) récupère en se laissant tranquillement aller au rythme nonchalant de la population locale.

Après un réveil fort matinal nous nous dirigeons vers le dive centre où nous avons été bluffé par l'amateurisme ambiant. En fait personne n'avait l'air de bien savoir ce qu'il devait ou allait faire. Donc après une heure d'attente dans un flou total on part vers on ne sait où pour plonger. Arrivés au lieu où était entreposé le matos, on découvre notre équipement et heureusement nous avons eu des combinaisons pas trop trouées (ce qui ne fut pas le cas de tout le monde). A ce stade ce qui nous rassurait c'est que nous connaissions notre guide car nous l'avions rencontrée sur l'île de pâques et que nous la savions expérimentée... Bref après un briefing cafouilleux on part enfin en mer.

Et quand on se met à l'eau, surprise ! Malgré une visibilité moyenne et un ressac assez fort on s'émerveille devant les paysages somptueux offerts part dame nature. De magnifiques coraux mous dansant au gré du ressac dans lesquels foisonnent poissons coffres, papillons et même des raies aigles, ça nous laisse sans voix. Pour la deuxième plongée c'est un superbe hippocampe de 15 cm (!) que nous avons pu admirer avant d'être subjugués par le clou du spectacle, un banc d'une cinquantaine de perroquet de 30-40cm broutant gentiment le corail en se balançant au rythme du ressac! Moment exceptionnel!

Le retour en bateau fut dès plus difficile pour ma Perrine, malade depuis le matin (on ne sait pas trop pourquoi) et pour qui le trajet s'apparenta plutôt à un calvaire...

 
 
Le lendemain c'est sous un soleil radieux que nous quittons Montañita pour une autre plage... Trop dur la vie je sais...
Le trajet étant un peu long on fait étape à Manta pour y passer la nuit. Le lendemain nous sommes à la gare des bus et avant de prendre le nôtre et je profite du temps d'attente pour aller nous chercher à manger. Vlatipa que quand je reviens, je retrouve mon amoureuse dans tous ses états et m’ accueillant avec cette phrase terrible : "ON A VOLÉ TON SAC!!!"
Bon, réflexion, y-avait-quoi-dans-ce-sac ?? réponse : passeports, carte de crédit et quelques souvenirs irremplaçables. Directement on se rend à la police où les agents accompagnent Perrine faire un tour pour voir si elle ne reconnaît pas un des auteurs. Finalement on apprend que l'on doit faire notre déposition ailleurs car le commissariat central est fermé pour jour férié!!
On prend donc un bus pour Quito et heureusement on rencontre un touriste brésilien super cool qui nous réconforte quelque peu.
Le lendemain on va a la police de Quito puis on va chercher l'argent envoyé par belle-maman via Western Union mais patatra, ils exigent un passeport original pour nous remettre les devises!!! Donc situation délicate plus que deux jours d'autonomie financière avant de se retrouver à la rue sans rien à manger... la panique et le désespoir s'installe...
Le soir nous trouvons finalement la solution via l'assurance voyage qui, ayant un contact à Quito, put nous faire parvenir l'argent. Ouf !! Nous sommes encore restés une journée pour lancer la procédure pour les passeports provisoires. Le lendemain, départ vers Baños pour se remettre de nos émotions.


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