The end ...

Et voilà que ce termine notre magnifique voyage. Un an de bonheur à parcourir le monde à travers 16 pays très différents qui nous ont apporté beaucoup de choses. Nous rentrons comblés, heureux et encore plus avides de nouvelles aventures...

En attendant notre retour, nous publions les dernières photos que vous pourrez regardez avant de nous retrouver "en vrai" le 1er novembre.

Dans le précédent post, nous quittions Quito après nos déboires pour aller nous reposer à Banos. Les premiers jours furent consacrés à du pur farniente dans un super hotel spa où nous avons pu profiter des installations thermales rien que pour nous 2 vu qu'il n'y avait personne d'autre dans l'hotel... pur bonheur. Ensuite, nous avons profité de la merveilleuse nature qu'offre la région pour aller faire du canyoning et descendre en rappel des cascades (dont une de 45m) et du rafting dans une rivière extrêmement agitée... à fond l'adrénaline!

Pour voir l'album de Banos, cliquez ici

Après ce petit écrin de verdure, nous avons pris la direction de la côte où nous avons élu domicile dans un petit village de pêcheurs, Sua! Ces journées étaient composées de baignades avec les pélicans et cocktails dans les petites cabanes le long de la plage... On s'est tellement bien intégré au rythme de vie locale que tous les matins tout le monde nous accueillait avec des grands sourires et des bonjours!

Pour voir l'album de Sua, cliquez ici

Le samedi nous avons fait un petit stop à Otavalo pour faire nos dernières emplettes dans le plus grand marché d'artisanats du pays.

Pour finir, nous sommes retournés à Quito et nous avons été visiter El mitad del mundo (le milieu du monde) où nous avons passé une superbe journée sous un grand soleil sur la ligne de l'équateur au rythme des danses et chants qu'offraient les locaux. Nous avons également pris l'El Teleferico pour nous rendre sur une montage surplombant la ville où nous avons fait une petite balade à cheval fort agréable :)

Pour voir l'album de Quito, cliquez ici

Il est temps à présent de prendre l'avion (dans quelques heures) pour deux jours de transports Quito-Guayaquil-Madrid-Londres-Bruxelles et reprendre une vie "normale".

Nous vous offrirons un dernier article pour clôturer en beauté notre odyssée quand nous aurons pris un peu plus de recul par rapport à tout ça...

 

farniente à Montanita... mais un sac en moins

Après avoir cru que l’Équateur était un pays riche nous avons pas mal déchanté en voyant la côte. En effet, on retrouve des vielles bicoques en béton défraîchi dont la moitié à l'air en construction et l'autre en ruine, tout cela avec une température plus fraîche et un ciel gris... Ambiance ambiance! Mais arrivé dans la petite ville de Montañita nous constatons avec un peu de soulagement qu'en tant que « village touristique » un petit effort cosmétique a tout de même été fait.

Après avoir trouvé un gîte nous découvrons un village de surfeurs et de routards baba cool désargentés fort sympathiques au final.

Le lendemain nous nous mettons au diapason du rythme de l'endroit en consacrant notre journée a ne rien faire, si ce n'est flâner. Le soir venu nous testons tout de même les échoppes à cocktail qui bordent les rues. Apprenant qu'une soirée reggae se déroule sur la plage mais Perrine ne se sentant pas trop chef, je décide d'y aller avec un israelien et deux anglais rencontrés plus tôt. Cette soirée fut fort agréable et je suis rentré fort tard et fort... joyeux dirons nous.

Le lendemain on book nos plongées et on (enfin surtout je) récupère en se laissant tranquillement aller au rythme nonchalant de la population locale.

Après un réveil fort matinal nous nous dirigeons vers le dive centre où nous avons été bluffé par l'amateurisme ambiant. En fait personne n'avait l'air de bien savoir ce qu'il devait ou allait faire. Donc après une heure d'attente dans un flou total on part vers on ne sait où pour plonger. Arrivés au lieu où était entreposé le matos, on découvre notre équipement et heureusement nous avons eu des combinaisons pas trop trouées (ce qui ne fut pas le cas de tout le monde). A ce stade ce qui nous rassurait c'est que nous connaissions notre guide car nous l'avions rencontrée sur l'île de pâques et que nous la savions expérimentée... Bref après un briefing cafouilleux on part enfin en mer.

Et quand on se met à l'eau, surprise ! Malgré une visibilité moyenne et un ressac assez fort on s'émerveille devant les paysages somptueux offerts part dame nature. De magnifiques coraux mous dansant au gré du ressac dans lesquels foisonnent poissons coffres, papillons et même des raies aigles, ça nous laisse sans voix. Pour la deuxième plongée c'est un superbe hippocampe de 15 cm (!) que nous avons pu admirer avant d'être subjugués par le clou du spectacle, un banc d'une cinquantaine de perroquet de 30-40cm broutant gentiment le corail en se balançant au rythme du ressac! Moment exceptionnel!

Le retour en bateau fut dès plus difficile pour ma Perrine, malade depuis le matin (on ne sait pas trop pourquoi) et pour qui le trajet s'apparenta plutôt à un calvaire...

 

 

Le lendemain c'est sous un soleil radieux que nous quittons Montañita pour une autre plage... Trop dur la vie je sais...

Le trajet étant un peu long on fait étape à Manta pour y passer la nuit. Le lendemain nous sommes à la gare des bus et avant de prendre le nôtre et je profite du temps d'attente pour aller nous chercher à manger. Vlatipa que quand je reviens, je retrouve mon amoureuse dans tous ses états et m’ accueillant avec cette phrase terrible : "ON A VOLÉ TON SAC!!!"
Bon, réflexion, y-avait-quoi-dans-ce-sac ?? réponse : passeports, carte de crédit et quelques souvenirs irremplaçables. Directement on se rend à la police où les agents accompagnent Perrine faire un tour pour voir si elle ne reconnaît pas un des auteurs. Finalement on apprend que l'on doit faire notre déposition ailleurs car le commissariat central est fermé pour jour férié!!
On prend donc un bus pour Quito et heureusement on rencontre un touriste brésilien super cool qui nous réconforte quelque peu.
Le lendemain on va a la police de Quito puis on va chercher l'argent envoyé par belle-maman via Western Union mais patatra, ils exigent un passeport original pour nous remettre les devises!!! Donc situation délicate plus que deux jours d'autonomie financière avant de se retrouver à la rue sans rien à manger... la panique et le désespoir s'installe...
Le soir nous trouvons finalement la solution via l'assurance voyage qui, ayant un contact à Quito, put nous faire parvenir l'argent. Ouf !! Nous sommes encore restés une journée pour lancer la procédure pour les passeports provisoires. Le lendemain, départ vers Baños pour se remettre de nos émotions.


Pour voir l'album, cliquez ici

 

La belle Guayaquil !

Après un nouveau trajet de bus, nous arrivons dans la région (très) chaude de Guayaquil et la première chose qui nous frappa fut la taille cyclopéenne de la gare de bus! Car on a déjà vu pas mal mais celle là dépasse vraiment l'entendement, avec des dizaines de commerces elle a plus l'air d'une galerie marchande de type nord américaine que d'un terminal de bus... Puis nous prenons un autre bus qui, pour nous amener dans le quartier des hôtels pas cher, nous fit passer à travers une ville propre bien organisée, vraiment charmante.
Nous sommes apparemment tombés dans le quartier chaud car un des deux hôtels "low cost" louait ses chambres à l'heure et des femmes peu vêtues arpentaient les rues...

Le lendemain nous sommes partis à la découverte de cette ville agréable par une chaleur dont on a plus trop l'habitude (33c•). Nous sommes d'abord passés par une église, très belle de loin, mais qui de plus près avait un peu des airs de château de la princesse version walt disney. En sortant de ce décor carton pâte de parc d'attraction religieux, nous sommes passés par le parc le plus étonnant que nous n'ayons jamais vu car il est assez unique de voir des iguanes de plus d'un mètre courir en liberté dans un parc urbain!!

 

 

Puis nous continuons notre route vers le Malecon, sorte de promenade aménagée le long du fleuve, où la part belle est faite aux enfants et aux centres commerciaux. Au bout de cette charmante promenade ce trouvait un cinéma Imax et nous n'avons pas résisté à l'idée de voir batman sur écran géant! Une expérience unique et époustouflante bien que certain des dialogues nous ait tout de même échappés.

 

 

Nous nous sommes ensuite aventurés dans le quartier de Las Penas, un endroit charmant où les maisons colorées sont accrochées en grappes le long de petites ruelles pavées serpentant jusqu'au sommet d'une colline surplombant la ville. Nous avons terminé cette magnifique journée autour d'une bonne bière accompagné de jeunes équatoriens extrèmement sympatiques qui ont même offert une rose à mon amoureuse!

 

 

 Pour voir l'album, cliquez ici

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernière frontière ... Loja et Cuenca

Après une nuit agrémentée par les ébats bruyants de nos voisins de chambre, nous entamons la dernière partie de nos aventures péruviennes en prenant tout d'abord un taxi puis un tuk tuk local pour arriver à la frontière de la Balsa. Cette frontière fut dès plus improbable car perdue au milieu de nulle part et constituée en tout et pour tout de quelques cahutes où un fonctionnaire de l'immigration endormi réglât les formalités administratives à la vitesse d'un escargot anémique... Puis après avoir traversé non sans une certaine émotion le pont "international", nous avons attendu 3 h que le camion équatorien démarre pour nous emmener vers la première ville qui répondait au nom de Zumba.

 

Puis s'en suivi un loooong trajet de bus pour arriver dans la ville de Loja où nous nous sommes écroulés, éreintés par ces longs trajets en transports multiples....

Le lendemain nous sommes partis à la découverte de cette ville au centre historique colonial charmant en nous émerveillant de la sympathie de gens et de leur espagnol compréhensible.

 

Après cette matinée de visites nous mettons le cap vers Cuenca ville d'origine du célèbre chapeau Panama..
Arrivés sur place, nous buvons ces "vins" étranges aromatisés à la coco et à l'ananas que nous avions achetés à San Ignacio, et disons qu'après cela ma petite chérie était bien contente que son homme aille chercher le poulet frite à emporter!!
Le lendemain nous avons visité cette charmante ville aux rues pavées et aux édifices coloniaux sans oublier l’immanquable partie shopping chapeau!!

  

Le soir nous avons trouvé un super petit resto typique qui servait des spécialités locales à prix démocratiques et nous avons été charmés par la sympathie de notre hôte qui servait le panama vissé sur la tête!! A la fin du repas un musicien est passé nous jouer un «besame mucho» endiablé ... que du bonheur!!

Le jour d'après nous avons décidé d'éliminer ces calories excédentaires dans le parc national de Cajas situé à +/- 4000m d'altitude. Nous avons opté pour une petite ballade de 1 heure (on se ramollit que voulez-vous!) autour d'un lac splendide où croissait une végétation étonnante, tout cela dans un écrin fait de montagnes majestueuses.

 

 

Le lendemain ce fut déjà l'heure du départ vers Guayaquil...

Pour voir l'album, cliquez ici

 

 

 

 

 

cascade et vieilles pierres à Chachapoyas

Dernier arrêt péruvien sur notre route, la charmante ville de Chachapoyas perchée sur les hauts plateaux andins.

Après quelques courses au marché local pour notre en-cas du midi, nous partons à l'assaut de l'une des plus hautes cascades du monde, la cascade Gocta de son petit nom, qui mesure 771m... tout un programme ! Nous prenons donc un mini van accompagnés d'autres touristes pour rejoindre un petit village d'où commence une marche de 3h. Dès notre arrivée, nous voyons cet immense déversement d'eau au milieu d'une végétation superbe. Bien que de loin elle n'est pas si impressionnante, elle nous réserve de belles surprises. En effet, la longue marche pour accéder à ses pieds est parsemée de paysages splendides sur les montagnes verdoyantes environnantes et en même tant on a l'impression d'évoluer dans une jungle comme les premiers explorateurs du nouveau monde... très agréable.

 

Après 3h de marche, le bruit de la cascade se fait de plus en plus présent et là, on découvre le monstre en se sentant très petit sous une pluie très volatile. Évidemment, comme vous pouvez l'imaginer, il n'y a que mon fou d'amoureux pour, sans hésiter une seconde, se déshabiller et aller faire trempette à quelques mètres de la cascade. Heureusement, la cascade étant tellement haute, l'eau se disperse sur toute sa hauteur pour former une sorte de bruine en contrebas ce qui nous permet d'approcher de très près.

 

Le lendemain, journée moins sympathique, nous avons connu notre premier échec de trekkeurs expérimentés que nous sommes devenus. En effet, nous avions décidé de visiter le site de Kuelap, incontournable de la région. Ne voulant pas à nouveau prendre un tour opérateur qu'on évite au maximum, nous nous sommes mis dans la tête de le faire en solo. Nous nous sommes donc retrouvés vers midi (plus tard que prévu) au pied d'une immense montée de 1200m de dénivelé. D'habitude ça nous arrête pas, mais là le moral n'y était pas... marre de grimper. En plus, la montée était extrêmement pentue et les nuages de plus en plus gris ce qui n'annonçait rien de bon. Bref, au bout d'une heure (quand-même) de grimpette et exténué pour ma part, nous avons raisonnablement décidé de faire demi-tour, rentrer en ville et prendre une agence pour le lendemain...

 

Nous voilà donc le jour suivant, bien au chaud dans une voiture pour enfin arriver sur le site de Kuelap. Cette monumentale cité en pierre (la construction a nécessité plus de pierres que la pyramide de Khéops) de la civilisation des chachapoyas est, comme toutes les cités du pays, construite sur un pic rocheux dans un environnement d'une beauté indescriptible. Le site en lui même offre son lot de belles réalisations architecturales pas toujours bien conservées mais qui tranchent avec les constructions Incas de Cuzco ou Moches de Trujilio et qui clôturent parfaitement notre périple péruvien. Malheureusement, après 30 minutes, la pluie s'est invitée à la visite ce qui a un peu terni la fin de la découverte.

 

 

 

Par chance, l'agence qu'on avait choisi est tenue par un français, docteur en archéologie spécialisé dans la culture chachapoyas, avec qui on a passé un bout de la soirée et qui nous a expliqué de manière très pédagogique des tonnes de choses sur la civilisation et sur ses recherches. En quelques heures, nous en avons appris bien plus qu'en un mois de visite au Pérou... une adresse qu'on recommande à ceux qui veulent se rendre là-bas.

Et voilà, le Pérou c'est fini, le lendemain, nous entamons notre long voyage qui nous fera passé la dernière frontière de notre périple. Pas moins de 3 transports seront nécessaires pour rejoindre la ville de San Ignacio où nous passerons la nuit avant de rejoindre la très curieuse frontière équatorienne, mais ça c'est une autre histoire...

 

 

 

Pour voir l'album, cliquez ici