Banlung
Après 11h de trajet depuis Phnom Penh, nous arrivons à Banlung, la capitale du Rataniki dans le Nord est du Cambodge. On arrive en pleine panne de courant dans notre guesthouse qui ne nous laisse pas d'autre choix que d'aller dormir.
Le lendemain, on se balade dans la ville à la recherche d'une agence pour réserver un trek dans la jungle locale. Nous tombons sur une charmante petite khmer qui nous présente son excursion et ça nous séduit. Au programme, 3 jours de marche avec une nuit dans des hamacs au milieu de la jungle et une deuxième nuit dans un village de minorités ethniques.
Une fois le trek réservé, on loue des vélos pour aller explorer les environs de la ville. Malheureusement, les vélos sont plutôt taille enfant, ce qui va nous poser quelques petits soucis lors du trajet heureusement pas bien long. Nous arrivons au lac Yeak Laom après une heure de route et ça faut vraiment le détour. Ce lac, est d'une clarté qui laisse perplexe. La légende veut que ce soit une météorite qui serait à l'origine du lieu... quoi qu'il en soit c'est un lac sacré dont les locaux raffolent pour un pique-nique à l'ombre des arbres pendant que les enfants se baignent bruyamment. Une petite pose fort sympatique!
De retour en ville, l'escale au marché s'impose pour y déguster des fruits succulents!
Le trek
Pour rejoindre le lieu du départ, nous grimpons sur des motos et pour la première fois j'essaye la méthode "prise en sandwich entre 2 cambodgiens" pendant que Pierre-Yves monte dernière une autre moto-dop.
Après le droppage en moto dop (taxi moto) nous avons pus nous délasser tranquillement dans la gesthouse ou nous avons pus enfin digérer toutes ces... émotions.
Pour voir l'album, cliquez ici
Après 11h de trajet depuis Phnom Penh, nous arrivons à Banlung, la capitale du Rataniki dans le Nord est du Cambodge. On arrive en pleine panne de courant dans notre guesthouse qui ne nous laisse pas d'autre choix que d'aller dormir.
Le lendemain, on se balade dans la ville à la recherche d'une agence pour réserver un trek dans la jungle locale. Nous tombons sur une charmante petite khmer qui nous présente son excursion et ça nous séduit. Au programme, 3 jours de marche avec une nuit dans des hamacs au milieu de la jungle et une deuxième nuit dans un village de minorités ethniques.
Une fois le trek réservé, on loue des vélos pour aller explorer les environs de la ville. Malheureusement, les vélos sont plutôt taille enfant, ce qui va nous poser quelques petits soucis lors du trajet heureusement pas bien long. Nous arrivons au lac Yeak Laom après une heure de route et ça faut vraiment le détour. Ce lac, est d'une clarté qui laisse perplexe. La légende veut que ce soit une météorite qui serait à l'origine du lieu... quoi qu'il en soit c'est un lac sacré dont les locaux raffolent pour un pique-nique à l'ombre des arbres pendant que les enfants se baignent bruyamment. Une petite pose fort sympatique!
De retour en ville, l'escale au marché s'impose pour y déguster des fruits succulents!
Le trek
Pour rejoindre le lieu du départ, nous grimpons sur des motos et pour la première fois j'essaye la méthode "prise en sandwich entre 2 cambodgiens" pendant que Pierre-Yves monte dernière une autre moto-dop.
après une heure de route, nous arrivons au départ de la marche et, à notre plus grande stupeur, nous constatons que non seulement nous sommes que deux touristes mais en plus nous avons 3 guides rien que pour nous ... la classe! C'est donc à cinq que nous démarrons la balade. Très vite on s'éloigne de la grand route et nous retrouvons nos paysages tant appréciés de forets, bambouseraies, bananeraies et autres végétations exotiques. Nos guides nous font découvrir les petites surprises de mère nature. En effet, nous buvons l'eau des lianes, nous mangeons des morceaux de bois au goût de réglisse. Ils vont même nous cueillir les fruits après une grimpette impressionnante en haut de l'arbre. Bref une matinée comme on les aime, pleine de découvertes et de nature. Nous profitons ensuite de la pose du midi pour se lancer dans une discussion avec notre guide sur sa vie du pays et sur l'histoire des Khmers rouges. L'après-midi, on continue de marcher sous un soleil de plomb quand tout à coup, un de nos guides s'arrête pour aller couper du bambou pour nous confectionner des verres pour le soir. On peut apprécier son maniement de la machette qui fait assez rêver Pierre-Yves :) Finalement, on arrive au campement assez tôt. Petit coin perdu au milieu de la forêt, mais pas si perdu que ça vu qu'on est très vite rejoint par deux autres groupes qui dormiront pas loin. On profite de cet instant pour aller jouer à Tarzan dans la rivière... Un grand moment de plaisir. Vient ensuite l'heure du repas. Très copieux et accompagné le "Rice wine". Nous nous couchons avec le soleil dans nos hamacs made in Cambodia.
Après une fraîche nuit passée dans de confortables petits hamacs, bercés par le coassement des grenouilles et les bruits de la jungle nous avons pris un ptit dej au feux de bois avec du café versé dans nos verres en bambou...
Ensuite nous avons repris notre petit périple dans la jungle luxuriante en nous émerveillant à tout instant de la débauche de diversité végétale et de tant de contraste dans les paysages.
Ils nous rappelaient tantôt les hêtraies cathédrale de la foret de soigne tantôt les jungles des films sur la guerre du Vietnam!
Nous avons dîné au bord d'une cascade ténue mais splendide, et après ce copieux repas nous nous sommes laissés quelque peu aller à une délicieuse torpeur. Heureusement que le village qui sera notre hôte cette nuit n'est pas loin !
Car ce soir nous sommes les invités d'une tribu minoritaire du Cambodge. En fait, une trentaine de huttes sur pilotis parsemée dans une clairière et bordée par une piste en poussière rouge sur laquelle passent de temps à autre, un camion, un cochon sur une mobylette (il y a tout de même un paysan qui conduit la mobylette!) ou un vendeur ambulant sur un autre pétrolette. Voila pour le cadre. Niveau ambiance, les animaux déambulaient sous, et parfois, dans les maisons. Nous avons tout de même pensé que toutes ces années de consanguinité pour préserver la tribus dans sa pureté génétique, n'ont pas fait que du bien aux habitants de ce village, bien qu'ils soient, au demeurant très gentils.
Le soir après le repas, nous avons goûté le traditionnel alcool de riz, comprenez, du riz fermenté dans une jarre en terre cuite dans laquelle est plantée un bambou, à l'aide duquel tout le monde, tour à tour vient boire sa lampée de mixture de riz fermenté à 35° ! Au fur et à mesure que les hôtes boivent, une autre personne remplit la jarre, très sympa !
Après ce repas arrosé nous nous sommes enveloppés dans nos hamacs pour un repos bien mérité.
L'histoire pourrait bien s’être arrêtée là si je n'avais pas entendu une sorte de musique jouée par les habitants.
Arrivé près de la lumière du feu, je constate qu'une dizaine d'hommes du village sont autour d'une énorme cruche de riz local et s'adonnent à des libations auxquelles je n’ai pas longtemps résisté.
Bien lesté par l'alcool je suis rentré assez bruyamment,parait il, dans la maison où nous dormions, pour m'écrouler sur mon hamac et en ressortir quatre fois en proie à de répétés appels de la nature qui donnèrent lieu à des cascades dont je ne me rappelle plus bien, mais dont on m'a conté le constant manque de discrétion...
Le lendemain le réveil fut comme vous pouvez bien l'imaginer, dès plus laborieux ! Et c'est donc accompagné de maux de crane, nausées, reproches et bon souvenir que je me suis remis en route.
Route qui heureusement ne fut pas longue jusqu'au point de replis ou nous avons pu nous repaître d'un somptueux repas préparé par de charmants hôtes.
Après le droppage en moto dop (taxi moto) nous avons pus nous délasser tranquillement dans la gesthouse ou nous avons pus enfin digérer toutes ces... émotions.
Pour voir l'album, cliquez ici
Il y a eu, apparemment, un décalage horaire entre le programme que m'a donné Béatrice et ce que vous avez réellement fait! Je vous pensais sortis depuis longtemps des bras de Tarzan et des bonobos!
RépondreSupprimerGenre de trek que j'adore (fait en Amazonie), et où j'avais pu aussi constater que si l'un ou l'autre touriste avait pu "partager un hamac "avec une fille de la tribu, cela aurait pu ouvrir un peu la route aux mélanges héréditaires...!!!
P-Y, quand tu rentreras, évite de remplir d'alcool le plus grand vase de chez tes parents, et de boire à la paille! Ah! oui, et puis, laisse la hache là-bas...On n'opère plus à la hache à Saint Luc!!!
gros bisous
Ré
ps) Vous êtes super!
ouahh!!! quelles découvertes , mes tarzans ...
RépondreSupprimerquelle expérience!
j'espère quand même que vous réservez un programme plus cool pour vos mamans car nous ne sommes pas sures (?) de vous suivre dans ce genre de trek ...
mais quelle approche des gens vous avez... là je suis pour..et sylvie aussi je suppose
bonne suite de découvertes et à bientôt pour la suite des aventures
bisous à vous 2
maman pierre yves
Laissez moi rêver...Béatrice et moi dans un hamac au milieu de la jungle après avoir bu de l'alcool de riz fermenté à la paille...et puis on aurait aussi joué les tarzanes et plouf dans la rivière...C'est Philippe et Olivier qui seraient légèrement interloqués et vaguement inquiets!! Mais je suis d'accord, tant qu'on doit pas escalader le Merapi en éruption, moi je suis partante pour la couleur locale et l'approche basique et humaine même rudimentaire...les sourires de tous parlent en faveur du concept!!
RépondreSupprimerje vous embrasse
Maman Perrine
dites, les mamans, si vous avez besoin d'une porteuse de valises, chanteuse de berceuses le soir, chasseuse de moustiques, masseuse à la crême solaire, cireuse de chaussures, plieuse de vêtements, rédactrice de "votre" blog-mamans, donneuse de lariam et j'en passe....n'hésitez pas, hein????
RépondreSupprimerJe vous embrasse!
Régine